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Le FLAG : front de Libération des amalgames Gildasiens 
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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 22:05

Ceci est un communiqué de fin d’année du FLAG, Front de Libération de l’Algèbre Grecque afin de vous souhaiter une bonne fin d’année.

 

Comme le dit le communiqué… !

 


Le FLAG, Front de Libération de l’Algèbre Grecque, pourrait laisser penser qu’il a une solution hypothétique du latin hypothalamus qui signifie, la solution est plus haute pour répondre à la crise financière européenne. Mais non, il ne s’agit pas de sauver l’Europe. Non ! Nicolus Anelkum enculae, Nicolas Anelka le sauveur ne remboursera pas la dette grecque, attendu que ces patrons s’en occupent déjà à un moindre coup. Et encore que je ne sois pas sûr pour enculae, c’est peut-être enculas ou enculam, le gérondif ou l’accusatif ? Si un latiniste pouvait m’enculer, c’est soit le sauveur, soit le sauvé. Dans tous les cas, si je me trompe sur la déclinaison, je n’ai aucun doute sur le radical, c’est bien enculé. Nicolas le rappelle assez souvent à qui veut l’entendre, à quel journal veut l’écrire !

Donc non, il ne s’agit pas d’empapaouter la Grèce comme le dirait M. Aubry. Mais plus de parler de Troie, la ville de Troie qui donna son nom à une bataille et une règle hippique : la fameuse règle de trois de l’algébriste Chinus, le rouge.

Ah, la règle de Troie ! Connue également sous les noms de règle de proportionnalité, qui perd gagne, c’est pas moi, c’est lui, ou bien encore, tenez on vous a fait un beau cheval dans le dos ! En bois d’arbre !

Cette règle merveilleuse que chacun connaît, de la pauvre ménagère qui n’a pas été foutu d’aller plus loin que le BEPC au joueur de foot ingénu, en passant par le chercheur scientifique qui cherche quand il ne trouve rien, cette règle disais-je, est très utile pour rendre compréhensibles des salaires mirobolants injustifiés. La conversion d’un chiffre virtuel en valeur usuel, s’il ne le rend pas moins indécent, le rend néanmoins plus accessible pour le commun des mortels. Et ça, à l’approche des fêtes et en temps de crise, ça fait toujours plaisir. On a bien besoin d’avoir la tête dans les nuages. Toute cette année, on nous a claironné qu’il fallait garder les pieds sur Terre…

Appliquons donc la règle de la proportionnalité à l’actualité. Prenons au hasard un salaire dont tout le monde parle en ce moment : celui d’Anelka pour apprendre le foot à 1 000 000 000 de chinois. Ou si l’on convertit un milliardième d’Anelka, l’équivalent d’un poil pubien pour apprendre le foot à un chinois. Ce salaire, que tout le monde a retenu, est un chiffre rond comme un ballon, soit un 1 million d’euro par mois.

Grâce à la rège de trois, je vais pouvoir vous l’expliquer et vous rendre accessible ce salaire qui est insultant pour le reste du monde. Quand un joueur de foot gagne un million par mois, c’est dix mille chinois qui meurent de faim. Je plaisante ! Vu comme ça, ça donne envie de gerber. Ça dépend de quels chinois on parle. Chinois, chez moi, signifient plein d’oseilles. A Tahiti, ils ont la réputation des blagues antisémites. Non, pas dix milles chinois, il s’agit bien de dix milles africains. Là-bas, ils ont des boucs et des boucs émissaires. Usons-en !

Je reprends. En conversion horaire, Nicolas Anelka gagne 5917 euros de l’heure. En terme footballistique, on compte pas en heure mais en but. S’il marque autant de buts que la saison passée à ce prix-là. Ça donne, un million que multiplie 12 mois, divisé par 13 buts, égal : 923076 euros du but, c’est mieux qu’un ballon d’or pour une carrière exemplaire au cours actuel. Le ballon d’or (450 g) étant en ce moment à 17 496 euros (1g d’or vaut 38,88 euros). Ça laisse songeur, n’est-ce pas !

Maintenant qu’on a bien compris la règle de Troie, approfondissons. Ou, comme le dirait Anelka, le sauveur ou le sauvé (j’ai toujours pas la réponse pour accusatif) : « va te faire enculer ». Pour bien comprendre mon tableau, je vais mettre Anelka à droite de l’extrême droite communiste chinois, appelé ultra ultra riche : 0,1% de la population française et à gauche, tout le reste, c’est-à-dire, n’importe lequel d’entre nous. Pour vous simplifiez la vie, vous vous situez tous entre la première et la deuxième ligne. A peu près !

 

Tableau de l’enculade footballistique

NB : ce sont des moyennes pour des français. Rien à voir pour les ultra ultra pauvres.

 

Tarifs des pauvres

Ce que fait le pauvre

Ce que fait Anelka

smic

1 365 euros par mois

Quatre mois de smic pour un smicard

Une heure de travail, ou un coup de pied dans un ballon

6 148 euros par mois (73776 euros pour un an)

Une année de travail pour un médecin généraliste

Douze heures de travail ou 8 matchs sans but

11 000 euros par mois

Un mois de Morano pour jouer la poissonnière au gouvernement

Deux heures d’entraînement avec des slaloms entre des plots orange.

21 286 par mois (255 432 euros)

Une année à Sarko pour gérer la France

Une semaine de repos avant un match important contre un autre club chinois

50 000 euros (600 000)

Une année d’Arianne Macennet pour jouer la nana qui comprend Madame tout le monde au Grand Journal

Deux semaines et demi d’entraînement avec deux matchs

7500 euros par émission pour Denisot

123 émissions du Grand Journal (une demi année)

Un but d’Anelka

un salarié moyen

44 années de labeur

Un mois avec trois matchs et dix buts par matchs dans le championnat chinois

 

Déjà, à ceux qui disent que Canal + est de gauche, c’est faux. Qu’un médecin est riche, c’est faux. Et qu’on n’a aucune raison de se plaindre, c’est faux ! Ceci étant réglé, passons à la conclusion.

Ce tableau ne prend pas en considération les joueurs de Tennis franco suisse, les voleurs traders et autres, qui sont des pauvres qu’on ne peut pas décemment plaindre. Maintenant que la démonstration est faite, ce qu’il faut retenir.

 

Théorème de la règle de trois ou règle de proportionnalité

 

Ce que tu gagnes est inversement proportionnel à ce que tu perçois, sauf, y’a pas de sauf. Si Anelka est un enculé, il est loin d’être le seul. Je préfèrerai voir disparaître ce sport que l’humanité toute entière dans une crise qui ne fait que commencer. Le foot n’est pas le seul ennemi de la raison, c’est la folie des hommes, mais vu que le foot peut rendre fou : « on est tous fou de foot ! »… A méditer ce syllogisme.

Ce théorème peut se traduire en langage binaire ou simpliste ainsi : plus tu bosses, moins tu gagnes. Ou pour gagner plus, il faut bosser moins.

Enfin pour rire de tout ça, y’a toujours plus riche que les riches, y’a le téléthon. Il faudrait sept ans à Anelka pour gagner ce que gagne le téléthon en un week-end.

En vous souhaitant et un bon week-end, et de merveilleuses fêtes de fin d’année.

 

Gildus flagus criticum (Gildas la critique facile)

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 07:20

Si on avait de vraies explications, on aurait réglé le problème (Domenech)

 

De retour de leur tournée en Afrique du sud, l’école nationale de dramaturgie et de comédie, la FFF, revient en grande forme.

Depuis quelques années, on remarque que le cinéma français est en baisse de régime dans l’élaboration des titres des films : Je vais bien ne t’en fais pas, camping, disco, RTT… comme dans la construction d’intrigues soutenues avec de nombreux rebondissements. Et puis toujours les mêmes acteurs, Kad mérad joue tous les rôles. A quand un film à la Eddy Murphy, avec Kad Merad en blanc, en noir, en gros et en femme ? On se comprend !

Et bien, la nouvelle école nationale de dramaturgie et de comédie a trouvé une réponse à cette pénurie d’acteurs et cette pauvreté d’histoires. Des gros salaires, la starification et un metteur en scène incontestable, qui ne dévoile jamais, au grand jamais, ses secrets de tournage. Fort de ses améliorations, nous avons vu une troupe de comédiens qui jouait très bien l’individualisme, et des rebondissements incroyables : le film commence par un armistice, l’intrigue s’installe lentement. On ne s’est pas encore à quoi s’attendre ? Puis des mexicanos, dealers de drogue nous attaquent. Pris sur le vif et aussi un peu dans le pif, nos héros prennent leur première défaite. Alors qu’on pense qu’on ne peut pas aller plus mal, l’un des personnages centraux est enlevé et renvoyé en Angleterre pour une sombre histoire d’ascendance familiale. C’est pas la première prostituée dans l’histoire ! Comment va finir ce film ? Y-a-t-il encore un espoir ? Quelle sera la scène finale ? La probabilité d’une victoire bien qu’extrêmement faible n’est pas impossible. Il en va des maths, plus de zéro, ce n’est pas zéro. Et ça le scénariste l’a bien compris. « Quand cela dépend des autres, on n’a plus rien à dire », nous confie-t-il. Et il a raison, il faudra compter sur un scénario invraisemblable pour conclure ce court-métrage.

Quant aux rôles qu’endossent les acteurs, nous avons tous les ingrédients du polar, du thriller et du fantastique réunis : un mac qui ne fait pas de passe, un délateur encore inconnu qui parle à la presse, une légende de tueur à gage qui se terre dans le silence. Un intellectuel qui se frotte à une bande de gros bras écervelés, une pute, et le retour inattendu de Frankenstein au grand écran, un Frankenstein plus jeune, plus étonnant, en un mot, analphabète. Et vous vous demandez dans quel cerveau génial peut naître une intrigue aussi incroyable, un casting aussi brillant. La réponse est toute simple, dans le cerveau d’un réalisateur génial, l’auteur de : Estelle, veux-tu m’épouser ? Un carton rouge au box-office !

Et si vous hésitez encore à voir ce film, les dialogues sont une pure merveille, digne des films de Terry Gilliam ou des frères Cohen : « Va te faire enculer, fils de pute » ou bien encore « je n’ai pas de mots, c’est une vraie déception ».

Si vous ne l’avez pas encore vu, courez-y vite, ils ne tiendront pas l’affiche encore bien longtemps.

 

PS : les costumes du tournage en vente sur le site : www.l_abeille_Zaia.com

 

Le FLAG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:59

Comment rehausser sa popularité et tromper sur sa bêtise ?


C’est avec une vive émotion que le FLAG, Front de Libération des Archives Guignolesques, fait appel à la noblesse des français pour féliciter Marie-George Buffet d’avoir su relever le Parti Communiste Français et d’avoir su le quitter à son apogée retrouvée, mais surtout pour reconnaître la valeur du travail du Président Nicolas Sarkozy ces dernières années. Si l’une oeuvrait dans l’ombre sur des projets réalistes et trop souvent jugés populistes, l’autre ravivait la flamme Résistante dans les cours d’école et sur les terrains de sport pour rehausser sa popularité.

C’est avec un profond respect, que votre modeste flagorneur loue la mémoire collective pour identifier les effets positifs de cette politique réformiste. Rappelez-vous, Nicolas Sarkozy, qu’on critique souvent pour ses initiatives politiques impulsives, avait demandé le 16 mai 2007 que soit lue la lettre d’un résistant Français : Guy Môquet. Alors tout de suite la polémique, on rechigne, on critique, on accuse. Oui, mes chers compatriotes, on accuse ! On condamne même trop vite. Et pourtant, dans cette époque de crise, il rappelait aux français qu’il ne fallait pas baisser les bras et qu'il fallait bien les croiser face à l'adversité. Quelle noblesse ! Et tout ça n’est pas tombé dans l’oreille des sourds ! 

Les condamnés d’aujourd’hui : L’équipe de France de Football ! Et oui !

Combien de fois les avons-nous critiqué ? Combien de fois avons-nous malmené leur sélectionneur ? Combien de fois avons-nous ri de leur illettrisme, de leurs maladresses verbales comme de leur gaucherie sur le terrain ? Mais nous ne les avons pas soutenus. Honte à nous. Ils ont choisi de nous le faire payer, de nous le faire endurer. Alors qu’on leur pointait du doigt depuis longtemps leur fragilité, ils ont résisté avec talent, honneur, et verve.

 Surpayés, ils ne marqueront aucun but ; groupés, ils ne se feront aucune passe ou peut-être une auprès de Zaïa, mais là n’est pas la question ; jugés trop vite idiots, crétins, ridicules, déficients intellectuels pour certains, ils ont démoli chacune des stratégies qui leur auraient permis de gagner, et privés de leur Nicolas, ils ont choisi de ne pas s’entraîner et de s’essayer à la rédaction d’une lettre  : la lettre des Guy Gnols, résistants français à la coupe du Monde en Afrique du sud, et avec des mots compliqués comme « divulgation » qui se compose de quatre syllabes, et « inhérent » avec la lettre H muette. Bravo l’équipe de France ! Bravo Monsieur le Président !

C'était un communiqué de l'équipe du FLAG, Front de Libération des amalgames français

En voici un extrait, leur dernière pensée, espérons-le :


"Vous tous qui restez, soyez digne de nous, les 23 qui vous avons enculés."

 

Le FLAG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:53

Quand il y a un Nicolas ça va, c’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes !!! C’est pas faux !

Comment ? Aurais-je de nouveau du temps pour écrire ce que beaucoup de personnes me réclament depuis des mois ? Un FLIG ! Un front de libération des idées gildasiennes ! Non, vous faites erreur. Il est totalement impossible qu’un homme qui ait retrouvé un peu de respectabilité consacre du temps à l’écriture de textes pamphlétaires gratuits qui auraient pour cible l’absurdité humaine. LE FLIG s’est perdu dans un cache-cache interminable, en même temps que les écoutes de la DGSE sur mon téléphone ont commencé.

Et puis à l’heure actuelle, plus personne n’a de temps à perdre pour lire des idées grotesques sur l’état du monde. Non ? Et pourtant, qu’êtes-vous en train de faire ? Vous me prenez en flagrant délire de rédaction d’un billet d’humeur concernant le no man’s land que nous construisent les politiques, les intellectuels, les religieux et les journalistes de tout bord. Comme le diraient les services secrets français ou un simple agent de police creusois : on l’a pris en FLAG !

 Et bien voici pour votre plus grand plaisir, foule en délit, le premier FLAG de l’année 2010, écrit par une ligne éditoriale plus jeune, plus vive, plurivoque, plus-que-parfait. Le FLAG, Front de Libération des Amalgames Gildasiens vient de naître. Il n’a d’autre fonction que de vous donner un aperçu erroné de l’actu, de mélanger le tout et son contraire, de séparer Virginie de Roméo avant qu’il ne sème (sa petite graine) et de rapprocher Pérès d’Abbas avant qu’ils ne meurent. Le FLAG, Front de Libération des Amalgames Gildasiens n’a d’autre ambition que de confondre l’ignorance religieuse, d’incorporer la gauche dans la droite (non ça c’est déjà fait), d’identifier l’identité nationale et de ficher Edwige, de dissiper la politique dans l’acide Bessonique, de discipliner les élitistes au populisme, et de dénoncer les retraites cumulées. Le FLAG, Front de Libération des Amalgames Gildasiens tentera de vous amuser autant qu’il vous sondera. Eh toi le foot, vu !

Pourquoi un tel retour ? Qui pouvait sortir notre journaliste émérite de sa retraite montagnarde ? Une phrase, quelques mots. Et non ceux d’Anelka à la mi-temps du match contre le Mexique ! Ce serait trop facile de copier l’Equipe, quotidien de journalistes vendus à la tendance opportuniste. Ces mots sont ceux de Pierre Ménès, le Guy Carlier du foot. Le ventripotent nous explique avec son arrogance ronflante que l’équipe de France nous fait honte et qu’il est, au bon journaliste, le devoir de relater l’information. Je pose la question : En quoi rapporter les insultes d’Anelka à l’endroit de Domenech : « va te faire enculer, sale fils de pute », nous apporte une nouvelle lecture de ce que l’on sait déjà ? Ouh ! les mauvais exemples pour les jeunes ! Et comment vont faire les éducateurs pour aider les petits banlieusards qui n’ont d’autres espoirs que le foot ou le proxénétisme ? Je dis : Ouh ! S’il y a un devoir, c’est celui de réserve, et c’est donc dans le choix de l’information que nous communiquons. Savions-nous déjà la mauvaise ambiance au sein de cette équipe ecchymosée ? Oui !!! Est-ce que connaître les dernières pensées d’Anelka au sujet de Domenech, avant de sacrifier sa carrière sous le maillot à l’étoile unique, nous aide-t-il dans l’analyse de la calamité footballistique ? Non !!! Avions-nous besoin d’en ajouter encore, de reprendre ça au journal de 20 heures sur TF1, France 2 ? Non, non et non ! En d’autre terme, ce qu’on peut dire tout simplement de cette harangue – à la française, c’est qu’il est plus facile de colporter les propos beubeu d’un footeux et de se dévoyer derrière que d’assumer cette pensée collective. Ainsi que pourrait le dire le mal-pensant Jean Yanne : la grossièreté est bête, mais la lâcheté est l’apanage des vulgaires. Et après tout, ce ne sera pas les premières insultes qu’essuiera Raymond, c’est pas un bleuen la matière. On n’avait pas besoin de la presse pour s’en rappeler.

Alors voilà la découverte de ce mondial : les footeux starifiés, surpayés par des clubs au budget suralimenté ne sont pas de bons exemples pour la jeunesse ! Après avoir contesté leur sélectionneur, les malotrus l’insultent. Dans le foot, si le joueur représente les pieds, le sélectionneur n’est rien d’autre que la Tête. Imaginez vos pieds qui insultent le cerveau ! C’est grotesque et grossier. Celui qui côtoie plus souvent qu’à son tour le terroir merdeux n’a pas autorité pour dire ce qu’il pense à celui qui flirte avec le royaume de la pensée !

Or, si la vilenie est une tradition gauloise, elle se doit quand même de respecter un certain sens : de la tête aux pieds. En effet, c’est bien la tête qui doit offenser et salir ses pieds, et pas l’inverse ! Ce qui permet à l’auteur de « casse-toi pauvre con », homonyme d’Anelka, en voyage en Russie, de s’offusquer de l’injure : « Si les événements rapportés par la presse sont exacts ils sont inacceptables. » La virago de Bachelot qui, après avoir crier au scandale, alors qu’à elle seule, elle a enfoncé le pays dans sa propre dette, jouera la médiatrice entre la FFF et les joueurs, dont elle ne connaît pas les noms. Et c’est bien normal, la santé est au-dessus des malades, le politique est au-dessus du sportif, qui est lui-même, au-dessus des supporters, qui sont eux-mêmes au-dessus du peuple.

Par exemple, avez-vous déjà essayé d’insulter un flic ? Non ! Et bien c’est pareil ! Bien que le flic ne soit qu’un foie cirrhosé, les pieds n’ont pas le droit d’insulter un foie. C’est plus haut ! Et puis au fond, qu’y a-t-il de plus honteux : le Président de la République Française qui insulte un brave pouilleux inconnu ou un sportif qui envoie paître un entraîneur lamentable ?

Maisqu’on se rassure, d’exemplarité, le peuple français n’a cure, pour marcher, s’amuser, travailler, ou pour penser. De Nicolas le buteur sans but, à Nicolas l’usurier endetté, de la grossièreté à la vulgarité, c’est bien de la crise, et du chômage, et des impôts, et des injustices, qu’on voudrait se désembourber, nous les pieds-nickelés. Alors, Politiques et sportifs, habitants des hautes sphères et déficients mentaux sélectionneurs ou sélectionnés, prenez exemple sur vos pieds, avancez ! Car sans eux vous tomberiez de bien haut. Ou pas !

C’était le FLAG, Front de Libération des Amalgames Gildasiens. Si je devais de nouveau sortir de ma retraite, ce serait pour dénoncer la pénibilité du travail des fonctionnaires à qui l’on demande de bosser plus longtemps. C’est pas bien !

 

Le FLAG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:35

 

Le FLIG qui a réputation de ne pas avoir sa langue dans sa poche, a pour habitude toutefois de retourner sa veste quand le vent souffle trop fort. De ce fait surprenant, apprenons donc à lire le FLIG à l’envers. Le FLIG, Groupuscule Illettré en Lecture Footballistique a, hier par souci d’éthique journalistique, et en réponse aux mails de quelques compatriotes expatriés ou valentinophiles,hooliganisés par les propos anti Parisiano-StGerminois de notre service de presse, choisi de pratiquer le supporting dans les gradins du Stade Pater, à Tahiti. Un match fameux s’y déroulait : France 98 contre les amis de Pascal Vahirua. Nous au FLIG, Groupuscule Illettré en Lecture Footballistique, nous ne savons tolérer les impostures du Front de Libération des Impostures Garanties.

Ainsi à 19h30, affublé d’un T-shirt, bleu brillant, à l’effigie du basque Teigneux, le nain de l’équipe de France 98, je montais dans les gradins. Mon premier match ! Rien à voir avec la télé.

Ça commence par une blonde platine qui tape dans une balle avec ses talons aiguilles afin d’envoyer la dite balle dans les pieds de Miss Tahiti. Comme au basket, il y a toujours des cheerleaders pour animer une rencontre sportive. J’apprécie l’effort ! Je sens que je vais me régaler. Un but pour le foot !

Ensuite ça se bousculent et j’ai plus de mal à suivre ce qui s’y passe, mais ça reste très stimulant. A ce que j’en ai compris, 22 clampins s’organisent pour faire circuler un ballon sur la pelouse tout en s’évertuant d’atteindre une cage ouverte. D’ailleurs les supporters voyant les clampins s’approcher crient à l’unisson Zizou, Zazou, Zazou, en tapant trois fois dans les mains pour qu’on remette enfin l’oiseau en cage. N’en déplaise à Michel. Fugain bien sûre ! A trois reprises, le ballon rentre dans la cage et on l’en ressort afin de le mettre dans l’autre. L’indécision certainement. Je ne vois pas d’autre explication. Ce la ne me gène pas. Je suis toujours ravi d’assister à mon premier match !

             Je trouvais ça donc plaisant, jusqu’au moment, et alors là je dis, on vole les gens, la masse vague qui se lève pour se rasseoir à tour de rôle, hurle et toujours à l’unisson : Patriiiiick ! Patriiiiiick ! A ce nom et n’écoutant que l’habitude j’ai sorti mon briquet pour me casser la voix avec la foule tout en courant sur la stade pour accueillir mon idole, et là des flics avec des jaquettes jaune fluo ont plongé sur moi, m’immobilisant au sol. Tout est allé très vite ! Alors je peux vous le dire, le foot plus jamais et ne comptez pas sur moi pour me rendre aux jeux des cirques anolympiques. Le sport, j’arrête !

Le FLIG a tout fait pour valoriser ce sport, mais c’est déplorablement trop dur.

 

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:25

On y a cru jusqu’au bout ! Alors que certains le souhaitaient en secret, d’autres sont allés jusqu’à le rêver et le scander librement dans le stade, mais non cela n’a pas eu lieu. Jusqu’à la 75ème minutes, tout était encore possible, Valenciennes et Lens pouvaient encore faire justice, et finalement deux malheureux ballons nous ont empêché de vivre ce que tout bon provincial attend chaque année : la relégation du Paris St Germain. Le FLIG, Front de Libération de l’Imposture Garantie, qui ne comprend toujours pas qu’on puisse payer aussi cher des culs-de-jatte et des manchots sans oublier le tas de décérébrés que comptent le football, s’étonne de voir une nouvelle fois Paris sauvé in extremis par un pied malheureux qui conduit bien lentement le ballon dans les cages sochaliennes. Alors voilà la division par 6 des sponsors, de l’engagement de la ville de Paris, de la fédération n’auront pas lieu. On donnera encore beaucoup trop d’argents à une équipe mal supportée. Il n’est pas utile d’en dire plus quand on voit les hooligans sous couverts de se faire passer pour des sang et or descendre sur le terrain pour faire du grabuge. Jamais sport plus con n’a réuni autant de crétins dans un même lieu. Lens relégué, on pleure dans les tribunes ; Paris sauvée est acclamée trop vite pour oublier ce que les oriflammes de bulldog galleux affichaient au nom du sport contre le Nord de la France. Sport noble qui fait rêver, qui unis la France à la coupe du monde en 1998 s’entache encore trop souvent de ces écarts inqualifiables. Trop d’argents, trop d’impostures, trop de truanderies. Si seulement un seul carton rouge pouvait sanctionner pendant un an la connerie, le football redeviendrait un sport, les footeux des sportifs et les supporters des amoureux du sport. Au contraire, le football n’est ni plus ni moins qu’un commerce, les footeux des businessmen fumistes, et une partie des supporters sont déjà enragés. Ce soir une question brûle les lèvres du FLIG : à combien s’est monnayé le maintien parisien ? Parce que c’est sûr, ce soir, c’était pas en coup de pieds dans le ballon !

 

Le FLIG

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