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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:33

Bien que cela me désole, si je ne faisais pas ce que je m’apprête à faire, la rédaction du FLIG perdrait toute crédibilité auprès de ses lecteurs les plus fidèles. C’est donc avec la plus grande consternation que le FLIG, Front de Libération des Innommables Gadins, se voit aujourd’hui contraint de critiquer le pastiche cinématographique de Tonie Marshall où joue pourtant un comédien qu’il aime bien, et au demeurant, pourtant très bon dans les rôles de serial looser : Edouard Baer. Mais pas ce coup si faut-il croire !

Quel est le sujet ?

Tout commence par une sortie d’autoroute manqué qui met sur le chemin du serial looser Baer (encore), la sublissime bourgeoise Nathalie Baye et un sac Hermès bourré de pognon, sorti probablement du chapeau d’un magicien. Magicien, oui ! Si on découvre assez vite que le personnage de Nathalie Baye ressemble fortement à Christine Deviers-Joncour, autant friquée que frivole, et que le pognon provient d’une affaire du style des frégates de Taïwan, ce n’est qu’au milieu du film qu’on comprend grâce à une balle rouge que Baer est un prestidigitateur raté sans aucune profondeur, néanmoins plus joli à regarder que Majax. S’ensuit alors une sorte de traque également manquée de nos deux protagonistes par de nombreux seconds rôles décoratifs. En effet entre des coréens inexploités, une intrigue inaboutie avec un ministre de l’agriculture et la DST, et Joey Star dans la peau d’un beau-frère qui gueule pour gueuler mais dont la crédibilité du personnage est aussi tangible qu’un homme politique en exercice, et dont l’utilité scénaristique est la même qu’un trou du cul au niveau du coude, on surnage dans des dialogues moyens plus ou moins caustiques pour Baer, plus ou moins excentriques pour Baye, et des monologues cependant jubilatoires d’une jeune femme atteinte d’un syndrome de Gilles de la Tourette, mais, vous me direz la Tourette, ça prête toujours à rire. Voilà ce qu’il en est de la teneur de l’intrigue.

Bien sûr, j’ai oublié de vous raconter que la mère de Baer est atteinte d’Alzheimer, qu’elle a appelé son fils Darry comme Darry Cowl, ou que dans le contexte de l’histoire, Tonie Marshall fait référence à Locarno, pour une fois de plus pasticher des mouvements agricoles bovéens anti OGM, anticeci et anticela…

Ainsi petit conseil à Tonie Marshall, la réalisation d’un film c’est comme la bonne cuisine. Rien ne dit qu’on fera un merveilleux plat avec d’excellents ingrédients, si on n’a pas de recette. A l’époque du pouvoir d’achat serré, on ne peut pas se permettre de contenter les spectateurs avec un simple tour de Passe-Passe. Ainsi spectateurs, spectatrices, passez votre chemin, il n’y a rien à voir !

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:20

Amis, amies, femmes d'un jour et nuit d'ivresse insoluble, non le FLIG n'est pas mort. Mais voilà, il fallait quelque chose pour me réveiller de mon marasme.

J'étais tellement affligé par les dernières aberrations nationales et des déceptions personnelles qu'il m'a fallu suivre une cure de désintox. J'ai arrêté la télé, les navets et les taxis 1, 2, 3, 4.

Je n'ai pas rompu avec mes idées anarchiques. Ma verve caustique reste à votre service. Pourquoi ? Et bien,  pour défendre et mettre en avant un film qui m'a touché.

Et bien oui, le FLIG qui longtemps à dénoncer les parodies politiques, assassiner les mensonges littéraires s'élève au dessus de la médiocrité. Avare du compliment insatisfaisant, banni des amours interdits et inutiles, pendant longtemps, j'ai du déplacer mon émotion et mes pulsions dans une sublimation jubilatoire et satirique. 

Je le dis, tout ça, c'est fini, le FLIG est heureux, et ne s'intéresse plus à la poilitique, à la rentrée littéraire laborieuse ou toute autre inutilité cybernétique. Voilà la rupture, la seule et l'unique, longtemps j'ai ressenti cette impression du type plaqué, frustré de n'avoir le courage de clamer haut et fort mon ambition : je ne suis pas comme vous ! La rage est lâchée ; je ne me suffirai pas du bonheur qu'on vend en réclames publicitaires pour couper d'une émission enfantée par Arthur ou Endemol, dont l’intérêt artistique flirte avec la paresse créative. Alors aux gens qui me demandent si je vais bien, je ne répondrai qu'une chose :

 

Je vais bien, ne t'en fais pas.

 

Un très bon film avec un Kad merveilleux, une Mélanie Laurent touchante. Et les dérivés sont également très bons ; la chanson Lili par A'aron est une très jolie composition française en anglais. Un bon film, cependant encore une adaptation d'un roman. Comme quoi, on a des écrivains de talents, ah quand les scénaristes !

 

Je vais bien ne t'en fais pas est un livre au départ, mais bon pour le plaisir de vos yeux, lisez-le, regardez-le, c'est beau et sans jugement... ou presque. 

  

Le FLIG

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