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Le FLAG : front de Libération des amalgames Gildasiens 
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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:50

Lecteurs, lectrices, Gilles de la Tourettes, et autres amis de la culture française,

Alors que la presse européenne unanime, titre aujourd’hui, chacune de leur Une, de la désacralisation de la fonction présidentielle par notre très aimable Nicolas Sarkozy, qui se serait rabaissé à insulter un touriste au salon de l’agriculture, le FLIG, Front de Libération de l’Invective Gauloise, et chronique totalement indépendante de la censure médiatique et gouvernementale prend la défense de notre Président. Et c’est bien normal ! Nous tenons à rappeler ce point de culture primordial suivant.

Il serait effectivement dommageable de perdre notre prestige international à cause de petites gens toute somme médiocres qui se sont sentis scandalisés par le franc-parler patois de l’élu du peuple qui ne reprenait qu’une des nombreuses manières de parler du jeune de la cité.

Prenons le problème à l’envers. Serait-il possible d’imaginer que cet homme, simple et modeste, qui rappelons-le, s’exprime à l’aide d’un langage familier et approximatif : « touche moi pas », puisse comprendre la réplique de Monsieur Sarkozy, si celle-ci avait été : « ouste, galapiat ! » Non bien sûr. Il est évident qu’à l’aune de l’implantation provinciale du langage de la banlieue, de cette uniformisation en masse du vocabulaire rural, un « casse-toi, pauvre con » était la réplique la plus compréhensible par ce brave homme.

Toutefois, et c’était le propos du Front de Libération de l’Invective Gauloise, il est important de respecter et de mettre en avant ce langage grossier car c’est une des spécialités que nous exportons le mieux outre Manche. Je ne saurais trop vous rappeler la tirade brillantissime d’un Lambert Wilson élégant et raffiné, inculquant un léger cours de français à Keanu Reeves, dans Matrix : « Nom de Dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d’enculé de ta mère », en dégustant sobrement un Château Haut Brion de 1959, vin d’appellation française. Une fois encore !

Et ce ne seraient pas nos amis anglais, médaillés d’or du politiquement correct, qui nous en tiendraient rigueur, car la nouvelle coqueluche des jeunes et des moins jeunes aux Royaume-Uni est indubitablement Mr RUDE, Monsieur Malpoli, un grognon rouge de colère, qui a un accent foutrement bien de chez nous, si vous me permettez cette familiarité. Tirez lui le doigt et il vous débite des insanités, et bien avec Nicolas, ne lui serrez pas la main, il vous répondra par des incivilités.

En somme, c’est bien par respect pour la culture française et l’identité nationale, pour l’image de notre grand pays à travers le monde, et soucieux du poste présidentiel que Nicolas Sarkozy a brillamment invectivé ce rustre de paysan au salon de l’agriculture.

Alors à chacun d’entre vous, le FLIG, Front de Libération de l’Invective Gauloise vous dit solennellement « allez tous vous faire foutre bande de cons ».

Merci

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 05:50

Nous, signataires, contestataires, critiques littéraires et cinématographiques, et chroniqueur avisé du Front de Libération des Idées Grévistes, engageons une antigrève de contestation : tous en snob pour l'antigrève fligienne.

Il est certes facile pour nous au FLIG de lancer un mouvement antigréviste à partir de Tahiti, puisqu'ici le train comme le métro n'existe pas. Et puisqu’à Tahiti, notre président actuel lutte pour l’autonomie, la loi Pécresse ne nous concerne pas plus, pire, il est possible que la société polynésienne soit pour. Pécresse ou pas, ce ne passera pas par nous. J'ai envie de dire, oui mais non, ce n'est pas une raison d’accepter des grèves intempestives et récurrentes et surtout d’une pauvreté artistique époustouflante. Non à la pauvreté des bannières cgtistes !  Non aux oriflammes stabylées : Fillon, tête de fion ! S’il vous plaît, qu’est-ce qu’une tête de fion ? Cgtistes, étudiants, cheminots, c’est un peu court tout ça…

Si aujourd’hui, nombre d’entre nous a oublié ce qu’était la lutte des classes, le mouvement de manifestation des ouvriers et étudiants en mai 68, certains, fétichistes, archivistes, historiens ou amateurs d’art rupestre se souviennent de ses affiches populaires si nombreuses. Ce bras séculier de l’art qui frappait à coup de marteau au service du peuple n’est plus. Le 18 octobre comme le 13 novembre 2007, il n’y a pas que les grévistes qui n’étaient pas au service du peuple. Le phrasé, l’aphorisme, la rime ou le slogan de ralliement étaient pauvres, voire inexistants. Souvenons-nous alors de ces affiches toute simples et pourtant si efficaces :

Usines

Université

Union

Et ce pinceau qui conjuguait : je participe, tu participes, il participe, nous participons, vous participez, ils profitent.

Ah, ça avait de la classe ! Ça avait du style ! Et bien nous au FLIG aujourd’hui, auteurs, lecteurs ou simple chroniqueur snobons le mouvement de grève au soleil les pieds dans l’eau, le siège Fligien est à Tahiti, je n’y peux rien. Nous prenons le parti d’être Asolidaires des grévistes, et Asolidaires des pauvres gens pris en otages par ces grèves. On vous spolie quand même vos RTT et vos CA ! Nous au FLIG, nous crions unanimement un merde snobiste. Mais surtout, nous voulons vous éveiller à un fait hautement plus important que le régime des retraites ou l’indexation de ces dernières : le parti communiste dans un élan de générosité communautaire loue deux étages complets et disponibles dans le grand complexe de l’architecte Oscar Niemeyer - immeuble aujourd’hui classé - pour loger les sans abris de la Rue de la Banque. J’allais oublier, l’adresse ! Place du Colonel Fabien, XIXème arrondissement, Paris. Pour les snobs de l’époque de Robert Hue, c’est à cette même adresse qu’on organisa le défilé de Prada. Je me demande si le Site Non officiel de Beigbeder n’y est pas pour quelque chose. Ils ont fait campagne ensemble.

 Communiqué fraternel du PS (post scriptum évidemment) : Pour accéder à ces étages, chaque sans logis devra prendre sa carte du parti. Il ne faudrait pas non plus qu’on déloge le PC.

La phrase du jour : « le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n’ont pas accès. » Salvador Dali, Journal d’un génie.

Le FLIG vous abandonne à ces bonnes considérations.

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 05:35

Que la fin de l’année est mouvementée ! L’info abonde de partout, de tous les pays, et de tous les milieux sociaux. L’Europe file 7 milliards d’euros pour aider les Palestiniens ; Geneviève de Fontenay est dans un monde qu’est plus le sien, tellement sa nouvelle Miss France l’a déçue en se prenant pour le Christ ; Madame Royale est passé à Romans-sur-Isère pour s’acheter les derniers modèles de chaussures de Charles Jourdan, à prix usine, juste avant la fermeture de cette dernière et le licenciement de ses employés. Mais il y a un fait bien plus terrible qui nous a affligés nous au FLIG : Front de Libération de l’Irritation Gauloise. Quelque chose nous a consternés et bien que cela fasse presqu’un mois que cela a eu lieu, nous au FLIG, nous avons choisi de réagir. Le front de libération de l’irritation gauloise ne laissera pas la culture française bafouée par les béotiens américains, dans le Time Magazine du 26 novembre 2007. Pourquoi cette réaction ? Qu’ont-ils bien pu dire pour que, nous au FLIG, nous ayons été outrés !

Le Time Magazine et la plume égocentrique de Donald Morrisson annonce avec une extrême véhémence la mort de la culture française. C’est peu dire de ses arguments ! Il déplore que nous n’ayons plus rien d’international à exporter, ni rien de bon à copier ou à parodier. « Il est bien loin le siècle des lumières, de Proust et de Molière… »

D’abord, nous désirons présenter nos excuses aux scénaristes en grève : on comprend mieux votre grève. Le coût de l’exportation des scénarii français ayant grimpé avec l’augmentation de l’euro, vous n’avez plus rien n’a remaker avec vos acteurs ultra-chers.

Au début, il est vrai que nous avons pris ça pour une blague, un faux communiqué sans fondement, comme cette invasion alien radiophonqiue, rappelez-vous ! Mais vu le tirage important du Time, c’était maladroitement la vérité. Oui ! Le Time nous attaque !!! Et derrière le Time, c’est toute l’Amérique qui nous attaque : de ces scénaristes en grève à force d’avoir trop tirés sur la ficelle budgétaire ; c’est Scorsese récompensé aux Oscars pour le remake d’Infernal Affairs, film asiatique de qualité mais sans acteurs connus aux Etats-Unis, C’est True liessans Lhermitte et Boujenah mais avec des effets spéciaux incroyables et un flan aux gros biscoteaux. C’est le pays qui élit des acteurs comme Gouverneur (toujours le même flan) ou comme Président, et c’est bien entendu tous les soaps de l’humour acnéique à l’humour scato, de y’a-t-il un pilote dans l’avion ou Américan Pie 1,2,3,4,5  à 40 ans toujours puceau ou Dumb et Dumber, dans les salles en ce moment. Florilège de films exportables et exportés d’une niaiserie incommensurable. Mais il a raison, sans la France, nous n’aurions jamais revu cette page touristique de notre belle et insouciante reine Marie Antoinette. Pour le coup, ouah ! quelle réussite ! Rappelons-nous cet esprit créatif représentatif de la culture américaine : World Trade Center, Vol 94, Jack Bauer contre les arabes… Sans l’histoire européenne, et sans les méchants terroristes qui haïssent l’Amérique, que resterait-il de cette incroyable culture? Les séries B, les séries Z. Space Jam avec M. Jordan, le film de Mariah Carey ou des Spice girls, les chansons et les dérives de Britney Spears.  Donald, dis-nous ! Tu n’es pas un Rapetout en la matière !

Cher Donald, l’art ne se réduit pas seulement à l’écriture, la musique ou le cinéma. Tu pourrais ajouter l’art de la table, et bien d’autres. Je comprends ta jalousie, car dans ses domaines vous n’avez su exporter que Mc Do et KFC.

Chers amis lecteurs, chères lectrices passionnées, la mort de la culture française comme ils l’ont intitulé dans leur fanzine est une légende urbaine outre-atlantique : an urban legend. Urban legend qui n’est autre que l’un de leurs nombreux et merveilleux soaps américains où des étudiants écervelés se séparent pour se retrouver seul dans le noir, alors qu’une méchante tueuse de 50 kilos terrasse des  joueurs de football américains prépubères.

Mais n’oublions pas, que pouvons-nous attendre d’un magazine qui décerne le prix de Personnalité de l’annéeà Vladimir Poutine, politicien KGbiste qui fait de la liberté d’expression son cheval de bataille pour exporter au mieux son art de la censure.

Encore une chose Donald, la culture n’est pas seulement affaire d’exportation, elle est aussi affaire de bon goût et de finesse. Et comme aurait pu le dire Descartes, philosophe français, le bon goût est l’une des qualités les mieux répartit, parce que tout le monde croît en avoir suffisamment assez. A bon entendeur, salut.

Vive l’Amérique, vive la Béotie, vive le rêve ! C’était un communiqué du front de libération de l’irritation gauloise.

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