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le FLIG : Front de Libération des Idées Gildasiennes
Le FLAG : front de Libération des amalgames Gildasiens 
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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:12

 

Le FLIG, Front de Libération des Intolérables Gaspillages, qui a souvent défendu l’absurde contre le pensée unique, à juste titre d’ailleurs, fait amende honorable de temps en temps aux hommes et aux femmes qu’il apprécie. Certes nous nous souvenons avoir vilipendé la célèbre Christine Orban pour son livre inférieur : pour traverser la vie sans avoir à se soucier du climat, tout ça sans le lire, et bien aujourd’hui, le FLIG, Front de Libération des Intolérables Gaspillages a décidé tout simplement de lire Au secours Pardon de Frédéric Beigbeder sans critiquer le roman, car tout ce que le livre a de teneur est déjà dans le titre !

Nous Préférerons donc tenir le service comptabilité de Beigbé pour élucider ce mystère dont se préoccupe toute la presse spécialisée : Beigbeder pitre ou écrivain, et réhabiliter l’homme qui se fit épingler une fois de plus dans une frasque cyranienne tout simplement parce qu’il ne supporte pas qu’on le raille ou qu’on lui lance un de ces traits : Vous… vous avez… un nez… Euh… un nez très grand. A ces mots et n’écoutant que son instinct mondain et sa morale libertaire, Frédéric a répondu : Trait ! Rail ! c’est un peu court jeune hommefaisons-nous des lignes sur le capot de cette voiture. Tiens il t’en reste un peu sur le menton. Bref !

Au secours Pardon, qui n’est autre que la suite de 99 F(14euros 90) et qui coûte 4 euros plus cher raconte l’histoire d’Octave Parango, parangon du mal qui aurait bien aimé faire le bien et qui ne l’a pas pu, faute de quoi il a préféré à son insu s’illustrer dans l’excès, l’oisiveté et des accroches géniales du style : Regardez-moi dans les yeux, j’ai dis les yeux ; en soirée chose difficile à tenir sous extasy. Le Fumiste concepteur pour du yaourt dénaturé deviendra talent scout en Russie. Il aura pour tâche de dénicher la future Claudia Schiffer obsédant tous les désirs masculins comme ceux de son avatar de créateur. Alors pourquoi ce roman coûte 4 euros de plus ? Pour trois raisons évidentes. La première qui semble factuelle, le livre possède 38 pages de plus. La seconde plus artistique, la couverture qui découvre le visage d’une jeune femme russe en noir et blanc a demandé beaucoup plus de travail que la couv’ de 99F piqué au Prisunic des Champs Elysées, même si celle-ci n’a pas grand intérêt. Enfin la dernière et certainement la plus coûteuse (2 euros), le prix de la coke ayant grimpé ces dernières années autant que le pouvoir d’achat a dégringolé depuis l’avènement de la politique bling-bling, 4 euros de plus, c’est peu cher payé pour un S.O.S.

Beigbeder, pitre ou écrivain ? Ou concepteur rédacteur, ou chroniqueur mondain, ou directeur d’édition, ou présentateur, ou jet-seteur, ou gendre de Jean-Michel Smet, ou critique littéraire. Dans l’art de la pitrerie, Frédéric est un vrai caméléon. L’homme qu’on dit superficiel, le godelureau qu’on dit libertin, la coqueluche insolente qu’on dit snob n’est autre qu’un écrivain qui pastiche ses contemporains, un détracteur qui désacralise la littérature prétentieuse par plus d’exubérance. N’atteindra-t-il jamais le panthéon des écrivains, on se souviendra du fanfaron et se souvenir c’est déjà pas mal pour un produit démodable !

Beigbeder, pitre ou écrivain ? Avec une bonne campagne de pub, la postérité pourrait faire du provocateur bobo le nouvel Oscar Wilde. Quoique !

 

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:08

Préambule : rappelez-vous, l'objectif du FLIG, front de libération des idées gildasiennes, est de vous parler des choses essentielles. Mettre en exergue les aberrations de notre siècle est le défi que nous voulons relever dans cette chronique, et celle qui va suivre est de taille. Christine #Orban revient. Je vois dans vos yeux de lecteur patibulaire la consternation qui vous accable. Après nous avoir fait chier deux fois par semaine avec son livre en 2005 et nous avoir ennuyé avec ses choliques du dimanche en 2004, la #ourbe recommence. Le Flig se devait d'intervenir.

 

Peut-on critiquer les livres de Christine #Orban sans pour autant avoir besoin de les lire ? On avait déjà vivement hésité à l’époque à lire ses mélancolies dominicales, plus fastidieuses encore que toutes les émissions du St office Druckérique. L’erreur est réparée, la question est enfin posée.

A cette question, le FLIG front de libération des idioties Grammatiquesest sensible. Et bien oui ! Aujourd’hui on peut critiquer les livres de Christine #Orban sans les lire, comme n’importe quel livre d’ailleurs. Ça n’a rien à voir avec l’auteure susnommée. Cela a déjà été fait dans le passé. Par le vieux Polac déjà, qui n’a pas eu besoin de lire Les cellules de Zarkane pour savoir que le livre de Joseph Lubski ne lui plairait pas, encore moins celui de Patrick Sébastien, et pourtant ils avaient les mêmes reflets sur le crâne. A notre époque, on critique à tout va, en bien ou en mal mais plus souvent sans savoir ou par principe ; il faut bien manger.

Critiquons donc le livre de Christine #Orban sans le lire. Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête… et par beau temps aussi, à ce que j’en ai entendu est un roman plein d’aphorismes et de citations de gens célèbres. C’est donc un livre qu’elle n’a pas écrit, mais plutôt la liste exhaustive des phrases qu’elles auraient aimées écrire, qu’on avait écrites avant elle. Le livre de Christine #Orban est donc un dictionnaire des citations mais en moins pratiques parce que l’on n’y trouve pas les références. Arrêtons-nous donc au titre, c’est à partir de là, que la solution fligienne prendra tout son intérêt. Il est vrai que la vie est faite de bonnes et de mauvaises fortunes et qu’une ou deux bonnes maximes nous met du baume au cœur dans ces moments-là, créez-vous donc votre propre calepin de citations, aphorismes, proverbes qui vous ressemblent et épargner-vous les mots dits orbanesques, car comme elle le souligne ce sont des maux qu'il s'agit. C’est une bonne manière d’économiser votre argent aussi. Car si vous aimez les mots, la différence entre un plagiat, un dictionnaire et un nouveau roman creux de Christine #Orban, c’est un nom. Mais, nom de nom, qu’elle est celle qui se prend pour moi. Merci Aragon.

            La prochaine fois nous essayerons de découvrir pourquoi Christine #Orban a retiré le F de son nom. Bon sang ne saurait mentir. A la Forban ! Egalement nous envisagerons de lire Au secours Pardon(Beigbeder) sans le critiquer.

Et n'oubliez pas, si la critique est aisée, l'art est difficile. Merci a Adrien, le pigiste du FLIG pour cette citation non-orbanesque.

 

Le flig, sa direction, et son pigiste ponctuel

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 05:57

Le Front de Libération des Idées Gildasiennes s’est engagé depuis quelques mois déjà dans une traque inutile et absurde des aberrations grotesques de la culture générale et autres condiments.

Des faits bien troublants nous sont parvenus. Le baccalauréat, cette institution aux multiples réformes et vieille de près de 200 ans, a plongé vers la médiocrité. Un retour au bon sens ne semble pas envisageable. Ça y est, c’est fait !

Explications, revenons il y a quelques mois.

François Marie Arouet. Vernon Sullivan. Romain Kacew. Est-ce que ces noms aussi communs que les vôtre vous rappellent quelque chose ? On les connaît autrement : le premier était Voltaire, le second Boris Vian, et le dernier a reçu deux fois le prix Goncourt, évènement qui n’aurait jamais du survenir et pourtant ! Romain Kacew est Romain Gary. Et quand le monde littéraire scandait qu’il n’écrirait plus un seul bon livre, il a donné vie à Emile Ajar et a reçu une seconde fois le fameux prix.

Permettez-moi de vous donner ces quelques informations biographiques qu’on ne vous enseignera plus au lycée. Ni à vos fils, ni à vos filles !

Pourquoi ? Parce que le monde va mal ! Rousseau est anarchique, Mallarmé hermétique, Corneille oublié pour des raisons obscures. Dumas rejoint Hugo au Panthéon. Voici les détails de notre histoire littéraire.

De ces noms surannés ne restent plus que les écrits romantiques, des romans picaresques, leurs essais oulipiens et leur vie confessé. Aucune raison de les distinguer des romans de gare et des autobiographies de stars évanescentes.

Parlons d’un autre détail, d’une autre insignifiance. Autant crever l’abcès tout de suite, tirer la sonnette d’alarme ? Pourquoi le FLIG s’insurge maintenant et contre quoi ? Pour deux raisons toutes simples : la première, la rentrée scolaire ; il nous faudra redoubler de vigilance quant au contenu de l’enseignement dispensé. La seconde, j’étais en vacances prolongées au soleil, je n’ai pas pu le faire avant. De quoi parlons-nous ?

 

Bien entendu de l’autobiographie d’Hervé Vilard comme œuvre littéraire étudié au bac de français cette année.

L’éducation ne s’était-elle pas engagée à instruire la jeunesse et à éveiller les esprits ? L’apanage des professeurs n’est-il pas de susciter l’esprit critique des générations à venir. Cette même génération suffisamment abrutie par les médias navrants, les rêves d’un jour, et les désenchantements journaliers. Ne confondons pas gloire et gloriole.

Voilà mon désaveu. Il s’est bien éteint le siècle des lumières devant celui de la starification à durée limitée.

Le FLIG qui a décidé de livrer bataille contre le vide et l’absurdité se devait de rappeler ces faits consternants. Mais plus encore le FLIG propose une alternative :

Professeurs de français et autres en panne d’inspiration, en justesse d’intelligence, voici un palliatif à l’abandon systématique des jeunes devant l’étude des classiques. Il est peut-être tant de revisiter notre littérature, et la France pluriculturelle, vaste à travers le monde s’enrichit d’une littérature dite francophone qui n’est pas reconnue à sa juste valeur. Avant d’abdiquer et de fournir les écrits de people obsolètes pour forger les personnalités, souvenez-vous que la langue française compte dans ses rangs les écrits d’écrivains tels que Louis-Philipe Dalembert, Maryse Condé, Hamid Skif, Achill Mbembe, Irène Bertaud, Chantal Spitz, Marc Frémy…

C’était un communiqué ordinaire du Front de Libération des idées Généreuses.

Capri c’est fini, s’il vous plaît n’y revenons pas !!!

Capri c’est fini, souhaitons lui alors bon débarras !!!

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 05:31

Depuis déjà quelques mois, vous avez pu remarquez avec quel entrain, le FLIG, front de libération des images gynécologiques, s’évertue à vous commentez l’actu. Ce n’est parce qu’il n’est plus coutume de médiatiser la médiatisation, qu’on doit censurer l’information. N’est-ce pas ! Alors, qu’y a-t-il de neuf aujourd’hui à l’info ? Et bien, très peu de choses en fait. TF1 ne parle pas de l’idylle présidentielle, le petit journal de Canal + nous a montré qu’au PS, on ne fêtait pas Noël, aucun sapin décoré au siège du parti ; M6 a enfin un nouveau Mister Increduble. France 2 a été racheté par Michel Drucker et désormais ne sera diffusé que la nuit, pour aider les insomniaques qui cherchent encore les fils de la marionnette de Lyne Renaud. A moins que… Non ? Si ? Noonnn-non, c’est une marionnette. Et tous, nous bombarde d’espoir ! C’est pas faux. Trois otages en phases de libération qui pourront une fois de plus nous affirmer qu’Ingrid Betancourt est vivante.  Mais voilà, à y regarder de plus près, il y avait une autre info toute aussi charmante que cruelle. Après Mallaury Nataf qui s’était cousue un faux angora en poil de Corbier sur sa culotte en 1994 (elle en portait bien une), notre championne olympique se retrouve en délicate posture sur le net. On peut y apprécier son « moo », sa tenue d’Eve mi-bronzé, mi-nageuse, et les marques d’un maillot de bain pas si folichon que ça, si je puis me permettre. Ah oui ! Bien sûr, certains d’entre nous ne savent pas ce qu’est un « moo ». Et bien, un « moo » est un mot tahitien qui veut dire lézard. Et bien, grâce à un italien mauvais perdant et ce n’est pas la première fois que l’Italie s’honore de cette réputation – nous avons tant de souvenirs de la mauvaise foi italienne depuis Astérix à la dernière coupe du monde, bref, grâce à cet italien plaqué, abandonné, peut-être cocufié, et il ne serait pas le dernier,  nous avons pu découvrir le lézard tatoué de notre grande nageuse Française.  A quand la Réunion à nu, Valérie !

Nous au FLIG, nous ne nous intéressons pas à ça ! La mode n’est plus à la Barthès, Laure tu peux te rhabiller. Le jeu de mot est peut-être affligeant, mais qui viendra lézarder sur Laure à la piscine maintenant. Parlons donc d’une vraie actu dont personne n’a la simple connaissance.

Le FLIG, le Front de Libération des Idées de Greffier, a choisi aujourd’hui de faire la promotion de Jean-Marie Gourio, ancien journaliste de la revue Hara-Kiri dans les années 90. Ce saint homme à l’allure d’un pochtron, coupe de cheveux dépassée et aux fringues de beauf, vient de publier un livre désopilant : Brève de comptoir, l’anniversaire. Son travail, il le fait accouder au comptoir de n’importe quel PMU ; son thé il le boit dans un ballon de Muscadet. Pour vous et pour vous seul, le FLIG vous donne à lire une brève en exclu : « C’est quand même pas un chômeur qui va m’apprendre mon boulot […] Pour imaginer l’infiniment petit faut déjà être con, alors l’infiniment grand, j’en parle même pas. »

Voilà ! Il fallait le savoir ! Alors pour ceux qui n’ont pas encore fini leur cadeau noëlien, qui voudraient offrir un peu de culture du terroir troquétiste, 370 pages de brèves pour 20 euros dans n’importe quelle bonne librairie.  A acheter si vous avez déjà en votre possession Monosexualité d’un manchot, le premier roman de votre journaliste fligien.

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 04:54

Faut que je vous raconte. Normalement c'est pas mon truc de vous prendre la tête avec mes histoires. C'est vrai ! Mais là quand même, je ne peux pas le garder pour moi. Bien entendu qu'il m'arrive des trucs incroyables, souvent, et ça n'a jamais été une raison pour que je les raconte. J'aime pas raconter ma vie. Tout le monde s'en fout de la vie de tout le monde. ça n'intéresse personne qu'on raconte sa vie. Et bien là, je ne peux pas faire autrement, Le FLIG, Front de Libération des Idées Gamines, doit vous raconter une histoire incroyable, un truc de fou. Un truc qui n'arrive pas tous les jours à tout le monde, n'importe où. Le FLIG vient de lire le livre Julien Parme par Florian Zeller, et bien que je pensais que ce livre n'était qu'une pâle copie de l'Attrape cœur par JD Salinger, édition Pocket, l'histoire de Julien est assez touchante. Un Gamin de 14 ans, presque 15 va déambuler dans Paris, les clopes, et ses doutes : la peur de ne pas être aimé ou peut-être l'inverse. A la fois sûr de lui comme on l'est à cet âge-là,  à la fois fragile, ce presque "plus adolescent du tout" partage ses craintes, son regard sur le monde, et se regarde parfois avec un déconcertant discernement. Tantôt auto-dérisoire, tantôt lucide, dans un Paris maladroitement cliché, vagabondez avec Julien le cousin d'Holden Caulfield, il pourrait vous surprendre.

En cette année 2007, le FLIG a choisi d'être plus doux, plus sobre. Bien entendu, si Le FLIG et moi-même devions découvrir des aberrations sociales ou littéraires, avec sa même fougue et son impartialité légendaire, le FLIG  les dénoncerait.

En ce moment se joue également Si tu mourais du même auteur, au théâtre des Champs Elysées, avec Catherine Frot. Une pièce épurée qui ne se soucie pas de chronologie mais tout vient à qui sait attendre.

A voir et à lire. N'hésitez plus.

Le FLIG

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 04:50

Le FLIG, Front de Libération des Idées Gucci, tient à s’autoflageller en public. Il n’est pas aisé d’être toujours objectif.

Après avoir longuement critiqué, dans des soirées bucoliques et fastidieuses, arrosées aux Dom Pérignon, et saupoudrées de vices, le livre Dior de Lolita Pill sortie en 2002, je dois reconnaître que je n’avais pas tort. Ce livre qui raconte une histoire d’amour entre une paumée cocaïnoman du XVI à fleur de peau et romantique, et un jeune branleur parisien sauvage et maudit qui en dégoûte plus d’un avec sa somptueuse Porche Carrera, tout ceci en saccageant des lieux interdits aux criminels des banlieues parle aussi d’un malaise social plus général et qu’en plus nous devons partager. Il est bon de savoir que chez les riches non plus la vie n’est pas douce. Mais ce n’est pas ça dont je veux me dédouaner. Peu importe que cette jeunesse existe et nous répugne de ces milliers d’euros lâchement déversés, il n’en est pas moins que ce livre par son audace, son exhibitionnisme, son symbolisme, et son style finalement fluide est réellement un bon bouquin. Un bouquin à lire et qui peut même rester dans notre bibliothèque, sur notre terrasse, près d’un hamac de nihiliste de seconde zone.

Le film qui est sorti cette année a su conserver le symbolisme manichéen du péché originel par toutes ses images, sa musique et ses comédiens manucurés et touchant. Les images que nous livre Bruno Chiche, l’abandon de ces deux jeunes corps dans l’ivresse, le sexe et la dope, autant de sacrifices inutiles et esthétiques qu’un hédoniste apprécierait est déposé là, à nu, sans protection ni défense, devant nos yeux témoins de ce que nos jalousies, nos solitudes, notre mélancolie ont pu faire à notre innocence et notre avenir.

Le FLIG ne tient pas à s’étendre plus naïvement sur Hell, une femme qu’on aimerait regretter d’avoir connue quand il est déjà trop tard, ni sur cet ouvrage qu’on peut aujourd’hui trouver en format poche dans toutes les librairies, les bonnes et les mauvaises, mais se peut-il qu’il existe de mauvaises librairies.

Le FLIG vous abandonne ainsi. N’attendez plus qu’on vous réveille. Lisez Hell, et pour les nihilistes, louez-le…

Le FLIG

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