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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 07:20

Si on avait de vraies explications, on aurait réglé le problème (Domenech)

 

De retour de leur tournée en Afrique du sud, l’école nationale de dramaturgie et de comédie, la FFF, revient en grande forme.

Depuis quelques années, on remarque que le cinéma français est en baisse de régime dans l’élaboration des titres des films : Je vais bien ne t’en fais pas, camping, disco, RTT… comme dans la construction d’intrigues soutenues avec de nombreux rebondissements. Et puis toujours les mêmes acteurs, Kad mérad joue tous les rôles. A quand un film à la Eddy Murphy, avec Kad Merad en blanc, en noir, en gros et en femme ? On se comprend !

Et bien, la nouvelle école nationale de dramaturgie et de comédie a trouvé une réponse à cette pénurie d’acteurs et cette pauvreté d’histoires. Des gros salaires, la starification et un metteur en scène incontestable, qui ne dévoile jamais, au grand jamais, ses secrets de tournage. Fort de ses améliorations, nous avons vu une troupe de comédiens qui jouait très bien l’individualisme, et des rebondissements incroyables : le film commence par un armistice, l’intrigue s’installe lentement. On ne s’est pas encore à quoi s’attendre ? Puis des mexicanos, dealers de drogue nous attaquent. Pris sur le vif et aussi un peu dans le pif, nos héros prennent leur première défaite. Alors qu’on pense qu’on ne peut pas aller plus mal, l’un des personnages centraux est enlevé et renvoyé en Angleterre pour une sombre histoire d’ascendance familiale. C’est pas la première prostituée dans l’histoire ! Comment va finir ce film ? Y-a-t-il encore un espoir ? Quelle sera la scène finale ? La probabilité d’une victoire bien qu’extrêmement faible n’est pas impossible. Il en va des maths, plus de zéro, ce n’est pas zéro. Et ça le scénariste l’a bien compris. « Quand cela dépend des autres, on n’a plus rien à dire », nous confie-t-il. Et il a raison, il faudra compter sur un scénario invraisemblable pour conclure ce court-métrage.

Quant aux rôles qu’endossent les acteurs, nous avons tous les ingrédients du polar, du thriller et du fantastique réunis : un mac qui ne fait pas de passe, un délateur encore inconnu qui parle à la presse, une légende de tueur à gage qui se terre dans le silence. Un intellectuel qui se frotte à une bande de gros bras écervelés, une pute, et le retour inattendu de Frankenstein au grand écran, un Frankenstein plus jeune, plus étonnant, en un mot, analphabète. Et vous vous demandez dans quel cerveau génial peut naître une intrigue aussi incroyable, un casting aussi brillant. La réponse est toute simple, dans le cerveau d’un réalisateur génial, l’auteur de : Estelle, veux-tu m’épouser ? Un carton rouge au box-office !

Et si vous hésitez encore à voir ce film, les dialogues sont une pure merveille, digne des films de Terry Gilliam ou des frères Cohen : « Va te faire enculer, fils de pute » ou bien encore « je n’ai pas de mots, c’est une vraie déception ».

Si vous ne l’avez pas encore vu, courez-y vite, ils ne tiendront pas l’affiche encore bien longtemps.

 

PS : les costumes du tournage en vente sur le site : www.l_abeille_Zaia.com

 

Le FLAG

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